94 Chanson (s) et (s) pop (s) rock (s) franc. (s) (A) (s)

Les causes perdues sont de Paris, de New York, des rives nord de la Méditerranée et de quelques ailleurs pittoresques. Et, comme souvent avec le chanteur stéphanois, les musiques viennent de partout pour s'emmêler avec passion et décrire le monde dans sa pleine dureté autant que dans ses vives lumières.

Comme ses illustres prédécesseurs, le chanteur français cultive une écriture délicate sur des mélodies doucement vintage.

Olivier Libaux à l'origine du projet Nouvelle Vague pose cette fois-ci ses bagages au cour de la chanson française, évoquant le grand Brassens ou l'éternelle Barbara, le tout en compagnie de Katerine, JP Nataf, Barbara Carlotti et Héléna Noguerra.

Avec ce quatrième disque, ces cinq lillois réussissent à la fois à distiller des textes qui touchent et à transmettre l'énergie d'un combo rock.

Trois ans après son premier album, le musicien revient ici avec un deuxième opus empreint d'une sincère simplicité. 33 ans est une mise à nu pudique et poétique, l'acceptation de soi, la vie conjugale, le deuil, la paternité mais aussi la retraite ou encore la première fois. Toutes les étapes de la vie sont croquées sans tronquer ni tricher. Avec une écriture juste, l'auteur s'attaque aux a priori et les dégoupille un à un. Pour arranger ces tranches de vie, Ben Mazué s'est entouré d'un Niçois, comme lui, Medi (Charlie Winston), qui a su donner une nouvelle naissance aux morceaux.

Le jeune groupe parisien propose une pop à la fois rock, funk, new wave, solitaire ou complainte, franche et radicale, belle et explosive.

Classieux et cuivré, classique et contemporain, voilà comment on pourrait qualifier ce disque d'Eddy Mitchell, crooner à vif entre swing et romance. C'est au mythique Studio Capitol à Los Angeles qu'il a enregistré accompagné de son alter égo Pierre Papadiamandis et de la crème de la crème des musiciens américains dirigés par l'arrangeur Rob Mounsey.

Quand Mokaiesh chante, c'est pour s'impliquer. Avec du souffle et du courage, dans des textes enlevés, osés, subversifs plein de fougue et d'énergie. D'abord en groupe et en mode rock (2007), puis en artiste solo avec l'album Du rouge et des passions (2011) où le lyrisme et l'émotion se conjuguent à l'intensité de l'engagement. C'est dans le même esprit qu'il revient avec L'amour qui s'invente.

Les Ogres ont 20 ans ! Mais plutôt que de succomber à l'exercice paresseux de la simple compilation, ils présentent un nouveau disque. Et ils l'ont envisagé comme un reflet de vingt ans de chansons, comme un manifeste, en somme, de cette conception singulière de la chanson française qu'ils défendent sans faiblir : décloisonnée et ouverte sur le monde, qu'elle se fasse "classique" ou métissée, acoustique ou électrique, clin d'oeil aux glorieux anciens ou directement en prise avec les sonorités du nouveau millénaire, poétique ou survoltée, amoureuse ou contestataire (cf. ce titre explicite), pour les petits ou pour les grands ou pour les deux à la fois. Et à leur habitude, eux qui ne conçoivent la musique que dans l'échange, ils y ont convié des amis (Lo'Jo, Têtes Raides et la fanfare Eyo'nlé).

Ce premier album de la révélation de la saison 2 de The Voice vous fera découvrir son univers à travers ses interprétations (chant et piano) de tubes bien connus du grand public, mais aussi un titre inédit en français.

Un chanteur tendrement persuasif et guitariste virtuose accompagné par un violoncelliste-flûtiste rêveur et non moins virtuose. Ensemble ils tissent en chansons une histoire farfelue et bouleversante ; ils aimeraient voyager léger, s'embarquer dans un autobus trans-frontalier, esquisser un pas de danse sans se marcher sur les pieds... Un rêve prémonitoire, un amour égaré dans une estampe japonaise, un film de vacances courageux, c'est ce qu'ils racontent dans un mélange délicat d'envolées lyriques et d'auto-dérision.

Sur ce premier album du groupe découvrez onze titres aux rythmiques impeccables, aux mélodies aussi entêtantes qu'entraînantes, le tout saupoudré d'une grosse dose d'humour et de troisième degré.